Les fouilles effectuées sur la place de l'église entre 1960 et 1962 ont révélées la présence d'un sanctuaire romain et des vestiges d'un baptistère mérovingien.
Découverte en 1961, la piscine baptismale est de forme hexagonale, d’une largeur de 1,05 m et d’une longueur de 1,75m. Sa profondeur actuelle est de 50 cm. Ses extrémités sont prolongées des deux côtés par des marches.
Le parement intérieur est constitué de blocs cubiques et allongés, recouverts, comme le sol, d’un mortier de tuileau rose assurant l’étanchéité de la cuve. Le centre est percé d’une cupule, probablement destinée à recueillir l’eau pour la vidange de la piscine.
Le mode de construction, associant structure polygonale et blocs allongés est à rapprocher de celui de l’abside de l’église. Les deux bâtiments auraient donc été construits sensiblement à la même époque, au cours du 6° siècle.
La piscine baptismale a été édifiée à l’intérieur d’un baptistère qui réutilise les murs d’un temple (de type fanum) et les murs nord et est du péribole du sanctuaire romain. Le plan de ce sanctuaire n’est pas encore assuré : des fouilles ont révélé que l’enceinte se prolonge au sud de l’église, d’où la présence possible d’un deuxième temple sous la nef de l’église.
Les travaux de restauration de l’église en 2011 ont permis la découverte de vestiges du mur du péribole, conservés dans le chœur de l’église et datés des 4°-5° siècle.
La datation du sanctuaire est très incertaine : 1°-4° siècle, avec différentes phases de construction et d'aménagement.
Avec le christianisme, un cimetière s’est développé autour de l’église, ce que l’on appelle des sépultures ad sanctos (auprès des saints), les fidèles cherchant la proximité d’un lieu saint pour leur permettre d’accéder plus facilement au paradis. Ce cimetière a été abandonné au début du 18° siècle. Des sépultures en sarcophage sont visibles au niveau du chevet et sur la place.
Les vestiges de la place ont été classés monuments historiques en 1964.